Par Caro mai 20, 2022
L’idée de “correction” n’est pas considérée comme une expérience positive pour la plupart d’entre nous, et cela depuis notre enfance. Pourtant, la juste correction de Dieu peut être tellement bénéfique. Il ne faut surtout pas l’éviter.
Aucune personne saine d’esprit ne se réveille le matin avec l’intention de faire du mal. Nous avons tous le désir de faire de notre mieux, de réussir ce que nous allons entreprendre. Mais comme nous vivons encore dans ce monde déchu, dans un corps de chair, nous prenons souvent nos décisions basées sur notre intelligence, notre expérience, nos goûts personnels. Parfois, nous prenons une mauvaise décision ou nous posons un geste qui n’est pas à l’image du caractère de Christ. Dans certains cas, c’est une ligne de conduite ou une façon de penser que nous avons adoptée depuis des années qui ne convient pas à un enfant de Dieu. C’est là que la correction de Dieu arrive, pour ceux qui ont vraiment donné leur vie à Dieu.
Dieu ne corrige pas en nous envoyant la foudre sur la tête, ou en nous envoyant une maladie mortelle. Il est important de faire la distinction entre le jugement de Dieu et sa correction. Dieu nous reprend avec amour, comme un bon père. “Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice” (Hébreux 12:10-11 LSG). La correction de Dieu est pour nous sanctifier, pour retirer de notre vie tout ce qui ne ressemble pas à Christ.
Notre bon Père nous invite à changer nos actions, nos paroles ou nos pensées en nous parlant dans nos temps de dévotion, par un enseignement ou lors d’un échange édifiant avec des frères et sœurs, le tout bien sûr inspiré par une référence biblique. “Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre" (2 Timothée 3:16-17 LSG). Nous devrions recevoir ces corrections comme un simple changement de direction, et non comme un affront à notre estime. Dieu n’aime pas ce que nous venons de faire, mais nous, Il nous aime. Nous pouvons faire des erreurs, mais nous ne sommes pas une erreur à ses yeux.
Une autre raison pour accepter la correction est parce qu’elle apporte aussi un réconfort à ceux qui nous entourent. Lorsqu’une personne fautive n’est pas corrigée, l’injustice sentie par les autres peut créer de l’amertume, un désir de vengeance, etc. C’est ce qui est arrivé lorsque Ammon n’a pas été réprimandé pour son péché (2 Samuel 13). Son père David a été en colère par son action, mais il n’a rien fait et cela a mené Absalom à se venger. Lorsque nous n’agissons pas de la bonne façon et que Dieu nous le signale, demander pardon à la personne que nous avons offensée peut réparer son cœur et même la mener à donner la gloire à Dieu. Confesser nos péchés aux autres, admettre les endroits où nous recevons une correction de Dieu, est un acte profond d’humilité qui encourage les autres à se rapprocher de Dieu et à faire une introspection. “Avouez-vous donc vos fautes les uns aux autres et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. La prière du juste agit avec une grande force” (Jacques 5:16 SG21).
Dans un couple en fréquentation, il est très important de reconnaître vos torts et de les corriger. Vous ferez certainement beaucoup d’erreurs dans votre relation, mais si vous n’avez pas peur de la correction, vous allez rapidement réparer les brèches. C’est aussi un des points que vous devez vraiment observer chez votre partenaire. Si votre partenaire est toujours en train de justifier ces erreurs, s’il ou elle n’est pas capable de dire “j’ai fait une erreur, pardonne-moi”, vous pouvez considérer cela comme un grand signal d’alarme. Être marié à une personne orgueilleuse, qui n’accepte pas la correction, est une vie très pénible. Évaluez donc cette attitude pendant que vous êtes encore en mode observation.