Laisser le passé derrière

Par Caro avril 21, 2023

Jésus est mort sur la croix, a été mis au tombeau, mais Il n’est pas resté là. Nous célébrons Pâques pour nous rappeler que Jésus est ressuscité, qu’Il est vivant et que nous pouvons, nous aussi, vivre dans sa résurrection.

Certaines personnes aiment accumuler toutes sortes de bibelots pour se souvenir d’événements passés. Une tasse achetée à Vienne, une petite poupée achetée en Colombie, une boule de Noël d’Irlande, tout ça pour se souvenir de voyages passés. Il n’y a bien sûr pas de mal à cela : se remémorer nos bons souvenirs réchauffe notre coeur. Même Dieu encourageait ses enfants à se faire des autels de pierres pour se souvenir des miracles qu’Il a faits pour eux et pour qu’ils se souviennent des engagements qu’ils ont pris envers Dieu. “Il leur dit: Passez devant l’arche de l’Éternel, votre Dieu, au milieu du Jourdain, et que chacun de vous charge une pierre sur son épaule, selon le nombre des tribus des enfants d’Israël, afin que cela soit un signe au milieu de vous. Lorsque vos enfants demanderont un jour: Que signifient pour vous ces pierres? Vous leur direz: Les eaux du Jourdain ont été coupées devant l’arche de l’alliance de l’Éternel; lorsqu’elle passa le Jourdain, les eaux du Jourdain ont été coupées, et ces pierres seront à jamais un souvenir pour les enfants d’Israël” (Josué 4:5 à 7 LSG).

Mais certaines personnes sont si attachées au passé qu’elles oublient de profiter du moment présent. En gardant les yeux sur ce qui était bon dans le passé, elles oublient qu’il y a de bonnes choses qui arrivent de nos jours. D’autres personnes gardent plutôt un regard fixé sur leur passé parce qu’elles sont encore blessées par des incidents ou des remarques. Elles vivent en réaction à leur passé, au lieu de profiter de la nouvelle liberté qu’elles ont en Jésus. Lorsqu’elles sont en fréquentation, elles retiennent leur coeur de peur de vivre les mêmes épreuves du passé.

Notre Sauveur, notre Dieu, est omniprésent. Il peut donc se déplacer dans notre passé pour venir y guérir quelque chose qui nous a blessé. Nous pouvons revisiter un moment douloureux quelques instants pour que la vie de Christ vienne effacer les fautes qui ont été commises contre nous. C’est un moment précieux lorsque nous recevons la guérison dans notre coeur d’événements passés. Alors oui, Christ peut visiter notre passé, mais Il ne veut certainement pas que nous demeurions là.

Lorsque Jésus a rencontré les disciples sur le chemin d’Emmaüs, Il leur a demandé pourquoi ils avaient l’air tristes. “L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit: Es-tu le seul qui, séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci?” (Luc 24:18 LSG). Et Jésus leur a répondu : “Quoi, qu’est-ce qui s’est passé?” Comme si Jésus avait déjà fait un trait sur la crucifixion et sa mort. Tout ça, c’est terminé, c’est oublié. Maintenant, passons à la suite des choses. Le Seigneur a ensuite utilisé des passages de la Bible pour expliquer sa résurrection, mais tout cela était pour les inviter à arrêter de pleurer et commencer à vivre. Les anges qui ont rencontré les femmes au tombeau leur ont dit sensiblement la même chose : “Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant?” (Luc 24:5b LSG).

Le même discours a été répété plus tard, par l’apôtre Paul. “Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant” (Philippiens 3:13 LSG). Paul avait reçu une bonne éducation et il avait aussi commis des péchés, mais le bon comme le mauvais, il a choisi de l’oublier pour se porter vers ce qui est en avant. Il est peut-être temps pour nous aussi de cesser de vivre avec les morts et de choisir de vivre avec ce qui vivra éternellement. Pourquoi chercher des réponses à notre passé, quand nos réponses sont dans notre futur! “Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant?” Entrons dans la prochaine étape : celle de la vie après la résurrection. Apprenons à aimer le ou la partenaire que nous avons maintenant pour ce qu’il ou elle est, et non en le ou la comparant à nos relations passées.