Par Caro juillet 21, 2023
Lorsque nous sommes en colère, nous ne sommes plus rationnels. Nous pouvons dire ou faire des choses que nous regretterons plus tard. La colère est inévitable, mais elle doit être domptée si nous ne voulons pas nous noyer dans sa vague destructrice.
La colère est un sentiment très naturel. Jésus lui-même s’est mis en colère contre les vendeurs du temple (Matthieu 21:12-13), et Dieu le Père aussi, a été en colère contre son peuple dans le désert (Nombres 32:13). Se fâcher donc n’est pas un péché, mais il faut être vigilant, parce que c’est une porte qui s’ouvre au péché. “Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas. Que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne laissez aucune place au diable” (Éphésiens 4:26-27 LSG).
Car la colère peut altérer notre témoignage. Si une injustice nous met en colère et nous pousse à réagir, c’est positif. Mais si nous crions des insultes à notre voisin parce qu’il a placé ses ordures sur notre terrain, nous aurons ensuite de la difficulté à lui parler de Jésus. Une telle négligence va certainement nous irriter, mais avant de “lui régler son cas”, il est préférable de prendre une pause et d’en parler avec Dieu. Ce n’est pas facile de porter le poids de notre témoignage. Mais il vaut mieux accepter parfois une certaine humiliation que de perdre l’opportunité de guider un non-croyant au salut à cause de notre mauvais caractère. “S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes” (Romains 12:18 LSG).
La colère peut aussi altérer notre autorité parentale. Nos enfants (de tous âges!) peuvent nous émouvoir par leur amour, mais ils peuvent aussi faire ressortir de pire en nous! Si nous élevons la voix ou que nous disons des phrases blessantes sous l’effet de la colère, nous allons perdre la possibilité d’éduquer nos enfants. Lorsque leurs actions nous mettent en colère, il faut encore prendre le temps de respirer et d’en parler à Dieu. Nous aurons beaucoup plus leur attention si nous leur parlons avec calme et rationalité. “Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur” (Éphésiens 6:4 LSG).
La colère peut aussi altérer nos relations amoureuses. C’est bien évident, si nous explosons de colère avec la personne que nous fréquentons, il y a de bonne chance que cette relation se termine rapidement. Mais il faut aussi considérer tous nos moments de colère. Même si nous ne sommes pas en colère contre notre partenaire, nous pouvons lui parler avec agressivité et être moins patient avec elle si nous sommes en colère contre notre patron, contre notre voisin ou la voiture qui nous a coupé le chemin. Pour être une personne agréable à fréquenter, il faut apprendre à bien gérer notre colère. “… Que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère; car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes” (Jacques 1:19-21 LSG).
La colère peut aussi altérer nos prières. Frustrés contre Dieu, parce qu’Il ne répond pas assez rapidement à notre prière, nous pouvons nous mettre à prier de façon irrévérencieuse. Nous n’avons qu’à lire l’histoire de Job pour voir comment la colère peut altérer notre prière. Mais être en colère envers notre prochain peut aussi altérer les prières que nous faisons pour lui. Jésus nous a encouragés à prier pour nos ennemis d’une façon positive, et non pas prier pour qu’ils soient anéantis! “Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent” (Matthieu 5:44 LSG).
Tout comme plusieurs autres sentiments négatifs que nous pouvons éprouver, la colère est un sentiment qui veut nous enseigner quelque chose. Lorsque nous prenons le temps de nous parler à nous mêmes, nous pouvons mieux évaluer notre situation et prendre la bonne direction. “Pourquoi suis-je en colère? Est-ce que je pourrais réagir autrement?” Nous pouvons changer notre attitude en évaluant notre coeur. Si vous êtes une personne qui se fâche facilement, qui se fâche fortement, ou qui reste fâché longtemps, il serait peut-être bon de chercher de l’aide d’un professionnel en santé mentale avant de chercher un(e) partenaire de vie.