En résumé, la reconnaissance et la révérence

Par Caro septembre 6, 2024

En lisant le premier chapitre aux Romains, nous comprenons que notre salut éternel, mais aussi notre bien-être au quotidien, se résume tout simplement à “qui” nous choisissons de révérer et à qui nous donnons notre reconnaissance.

Personne ne peut dire qu’il ne connaît pas Dieu. La nature nous pointe vers le Créateur, et au fond de nous-mêmes, nous savons tous qu’il y a une force plus grande que ce monde qui gère tout ce qui nous entoure et qui a mis ce monde à l’existence. “En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables” (Romains 1:20 LSG). Il faut un choix délibéré pour refuser de croire en Dieu. Il faut avoir été exposé à différentes théories et avoir fait le choix d’en faire notre ligne de conduite (Romains 1:25).

À bien y penser, notre bien-être a comme source notre reconnaissance, et notre conduite dépend de notre révérence.

Si nous choisissons de mettre notre reconnaissance en Dieu, que nous choisissons naturellement de remercier Dieu pour tout ce qui nous entoure, pour sa Parole et son plan parfait, notre joie dépendra de tout cela. Et comme Dieu ne change pas, notre joie, notre paix intérieure, ne changera pas non plus. Si nous prenons le temps quotidiennement de remercier Dieu pour tout ce qu’Il nous donne, nous n’aurons plus le temps de nous plaindre. “Voici ce que je veux repasser en mon coeur, ce qui me donnera de l’espérance. Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande!” (Lamentations 3:21-23 LSG).

Mais si au contraire, nous plaçons notre reconnaissance dans ce qui est terrestre, que nous attendons de recevoir des autres pour être heureux, notre joie ne sera jamais totale et stable. Si notre joie dépend de l’état de nos relations, nous allons vivre dans l’inquiétude et tout conflit ébranlera notre paix intérieure. Si notre joie dépendant du succès dans notre emploi, si les plaisirs de ce monde (le sexe, la nourriture, les biens matériels) sont notre aspiration, nous n’allons jamais être satisfaits.

L’autre pilier de notre vie est la révérence : qu’est-ce que nous considérons comme saint, comme essentiel? Pour les enfants de Dieu, la révérence se nomme aussi la crainte de l’Éternel. Ce n’est pas d’avoir peur de Dieu, mais plutôt peur d’être séparé de Dieu. Ce n’est pas de fuir Dieu, mais au contraire, de chercher à être si proche de Lui que nous gardons notre vie sanctifiée pour rester proche de son coeur. Révérer Dieu nous garde dans la ligne de conduite que Dieu désire pour nous. C’est aussi la ligne de conduite qui nous mène à ses bénédictions et à la vie éternelle.

Mais si c’est le monde terrestre que nous vénérons, nous allons aussi opter pour une conduite qui se conforme au monde. Si nous glorifions la prospérité des autres humains, leurs exploits physiques ou leur beauté extérieure, nous nous sentirons rabaissés et nous nous lancerons dans une poursuite vaine qui n’est jamais satisfaisante. Pour être semblable aux autres humains, qui ne considèrent que leur propre nature, nous allons adopter une conduite comme la leur. “Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde” (Romains 1:28-31 LSG).

La victoire sur le péché n’est pas hors de notre portée. Elle réside tout simplement dans notre révérence. Qui cherchons-nous à impressionner? Cherchons-nous à plaire à Dieu ou aux humains? Notre conduite suivra notre révérence. Il en va de même pour notre paix et joie intérieure. Elle dépend du sujet de notre reconnaissance. Qui est le récepteur de notre louange? Qui attire davantage notre admiration : Dieu ou différents humains? Choisissons de donner la gloire à Dieu en toutes circonstances et nous resterons cachés sous ses ailes.